La grammaire des chiffres.

Chaque mois, je partage avec vous une découverte solaire. Un.e pourfendeur.euse de dragons. Depuis plus de 25 ans, Anne-Marie Pellegrin, numérologue de renom nous dé-chiffre. Pour le plus grand bonheur des entreprises et des particuliers. Un regard franc qu’encadrent des cheveux roux. Avec elle, inutile de passer par 4 chemins. Encore moins de couper les cheveux en 4.

BK: Anne Marie Pellegrin, votre nombre d’expression (celui qui exprime votre personnalité je crois) est le 7. Chercheuse de vérité, attirée par le spirituel, le mystique mais aussi très rationnelle, douée pour les sciences et la déduction. Ceci vous correspond t-il ?

AMP: Oui. Partiellement. C’est un peu réducteur.  Mon nombre d’expression est le 7 mais comme avec tous les nombres, il faut en comprendre l’origine.  Le 7  peut s’obtenir par le 16 (1+6), par le 25 (2+5), le 43 (4+3)… Tout cela a une symbolique différente !

BK: Pourquoi partiellement ?

AMP: Il faut remettre ce nombre d’expression en perspective avec le thème numérologique de la personne concernée ainsi qu’avec tous les autres nombres et la grille des lettres* comme on l’appelle.

BK: L’origine du nombre dites-vous ?

AMP: Le nombre d’expression est l’addition de toutes les lettres du prénom et du nom. Chaque lettre a une valeur numérique (A=1, B=2, etc.) et quand vous les additionnez par ce qu’on appelle la réduction théosophique (somme des chiffres du nombre) ça donne 25 ou 34… Ce n’est pas la même chose !

BK: Si on devait vous résumer en 3 chiffres. Quels seraient-ils et pourquoi ?

AMP: Le 3, Le 5, Le 7. Le 3 c’est mon chemin de vie, il se trouve qu’il me convient très bien (rires). Le 3 est dans la curiosité, la communication, la créativité sous toutes ses formes ; il peut être pléthorique (pas spécialement mon cas d’ailleurs). Le 5 est important dans mon thème, je me sens également très à l’aise avec ce 5 !

BK: Ah oui, très particulier le 5 ?

AMP: Tous les nombres sont particuliers. Cela dépend de la manière dont ceux-ci sont aspectés dans votre thème. Il faut toujours tenir compte des prénoms et noms, du nombre intime, du nombre d’expression… Et puis il y a la réduction des voyelles, des consonnes (ne rentrons pas dans le détail) et la grille des lettres. Il faut déterminer quels sont les chiffres représentés ou non dans vos lettres. Tous ne sont forcément présents, il y a souvent des nombres absents, ce qu’on appelle les nombres karmiques. Vous avez  par exemple des  personnes qui vont avoir trois ou quatre  « 1 » dans leur prénom/nom et d’autres qui n’en auront pas du tout…

Pour en revenir au 5, il peut être très marqué, chaotique ou encore absent du thème, ce qui peut changer toute la donne, l’interprétation !

BK: Chiffre/nombre ? Vous les employez indifféremment pourtant le chiffre n’est pas le nombre.

AMP: Le chiffre permet de composer le nombre, le chiffre est unique. On emploie l’un pour l’autre, l’autre pour l’un. C’est une erreur de langage mais c’est comme ça.

BK: Qu’est ce que la numérologie ? Une para-science ? Un art divinatoire ? de la flagornerie ?

AMP: Un art des sciences humaines, avec une certaine « philosophie » permettant de livrer l’aspect caché des nombres. Après on y croit ou pas, peu importe. Aux sceptiques, je leur dis : gardez votre scepticisme ou renseignez vous ! Chacun est parfaitement  libre de croire ce qu’il veut. Je ne cherche pas à convaincre qui que ce soit. Curieux/se, ouvert/e ou sceptique ? Cela vous appartient.

BK: Vous conseillez particuliers et entreprises depuis plus de 25 ans. Comment en êtes-vous arrivée à la numérologie ?

AMP: Cela a été un très long parcours. Je suis allée voir une numérologue aux Etats-Unis il y  a très longtemps, puis cela m’est sorti de la tête. 10 ou 15 ans après, j’ai consulté un numérologue réputé à Paris par curiosité ;  mon futur ne me préoccupait pas spécialement. Il m’a dit : «  Un jour mademoiselle, vous ferez ce que je fais ». C’ était  un homme intelligent; il m’a suggéré deux livres de philosophie sur les nombres. J’ai ensuite exploré cet univers à titre personnel, mais pas du tout pour en faire quelque chose. J’avais une vie professionnelle très mouvementée. A un moment donné j’ai eu envie de me poser. Pour me distraire, j’ai voulu voir comment fonctionnait la numérologie que j’appelle « opérationnelle », c’est à dire hors philosophie. Comprendre comment elle pouvait s’appliquer de manière pratique dans la vie d’un individu. C’est ainsi que j’ai commencé à monter des thèmes numérologiques. J’ai exercé sur des amis. Je me suis sentie très à l’aise, cela a continué , a pris de l‘ampleur, a suscité de l’intérêt. C’est venu progressivement. Ma clientèle s’est faite uniquement sur du bouche à oreille. Je n’ai jamais fait de publicité. C’est un cheminement en fonction de mes choix et de mon besoin de liberté. Ce besoin est dans le 5 et le 7, mais  dans le 5 surtout !

BK: Une étude IFOP (février 2020) rapporte que ¼ des Français ont déjà consulté un spécialiste (26%) au moins une fois au cours de leur vie, dont 18% pour de l’astrologie, 14% pour de la voyance, 10% pour de la cartomancie, et 6% pour de la numérologie. Pourquoi ce pourcentage relativement faible pour la numérologie ? Méconnaissance ? Scepticisme ?

AMP: On a parlé de la numérologie plus tard que l’astrologie. Petit à petit on y vient.

BK: Avez-vous recours à ces disciplines en plus de la numérologie ?

AMP: Chacun a sa manière de travailler, avec ses atouts, son potentiel, ses éléments de travail, sa sensibilité. Je ne fais pas dialoguer ces disciplines même si je les respecte. Moi ce sont les nombres, et s’il m’arrive d’utiliser les cartes du tarot, c’est pour leurs chiffres. Après au consultant de faire la passerelle entre toutes ces disciplines. Leur association peut aider à mettre les choses à leur place ou à leur juste moment.

BK: Le chiffre est un symbole mathématique auquel on attribue une valeur numérique. Le nombre est une quantité écrite avec des chiffres. Cette définition vous parle t-elle ? Quelle est votre conception personnelle des chiffres/nombres ?

AMP: Le chiffre c’est l’origine de la numérologie/numérique occidentale. Les 10 figures des chiffres dont on se sert ont été trouvées dans un traité d’astronomie hindou ensuite traduit en arabe au 9 -ème siècle. Les chiffres viennent d’Inde. De même que le mot chiffre : on  le doit à Brahmagupta, un mathématicien et astronome Indien du 7ème siècle. Le mot chiffre à l’origine vient du zéro. Zéro , c’est « Sunia » en sanscrit, le vide, symbolisé par le rond. Ensuite le mot « Sunia » est devenu ‘Sifr’ en Arabe. En latin, « zephyrum ». En italien « zefiro », zéro en français.

Le zéro, c’est ce rien qui peut tout et amène au chiffre/nombre. Voilà ma conception !

BK: De nombreux penseurs contemporains dénoncent la « tyrannie des chiffres » (quantification à outrance) ou encore la « gouvernance par les chiffres » (manipulation/performance à l’extrême) qui figent le vivant et déshumanisent l’homme. Que pensez-vous de la manière dont nos sociétés conçoivent/utilisent chiffres et nombres ?

AMP: Nous ne sommes que chiffres. On naît tel jour, à telle heure, on pèse tant, mesure tant ; un numéro de sécurité sociale nous est attribué… L’homme a besoin de cette rationalité là pour traduire et expliquer le monde de manière concrète. Une étape avant de pouvoir passer au spirituel j’imagine. Mais l’homme peut aussi sortir de cette matérialité et devenir autre chose. Grâce à la dimension symbolique des nombres. Ils ont un potentiel invraisemblable. Une dimension infinie. Pour les mathématiciens, c’est un art d’ailleurs. Il n’y a qu’à regarder l’astronomie et l’astrophysique, de quoi avoir le vertige !

Après les chiffres sont susceptibles d’être manipulés . C’est le côté négatif, comme pour tout.

BK: Les chiffres/nombres ont-ils leur propre système de sens ? Leur propre écosystème ? En quoi et pourquoi ?

AMP: Ils ont leur monde. Chaque chiffre a ses symboliques. Ses propres qualités et défauts. Ils sont masculins, féminins, pairs, impairs…

BK: Qu’ont-ils à nous dire ? Parlent-ils ? Quelle est leur grammaire ?

AMP: Ils ont leur propre grammaire, leur tonalité, leur couleur, sens général, positif ou négatif. Qu’ont-ils à nous dire ? Ils nous expliquent qui nous sommes, ce que nous pouvons faire grâce à eux, comment comprendre le monde. Le champ de leurs possibles est infini.  Quoi que l’on fasse -recherche, arts, architecture- cela passe par les nombres. Les chiffres nous parlent de nous-mêmes si on sait se pencher sur la question. On ne peut pas s’en passer.

BK: Et vous ? Vous ne vivez qu’avec des chiffres ?

AMP: Je vis très naturellement au quotidien, je ne suis absolument pas obsédée par les chiffres ! J’y fais peut-être plus attention que vous. Je regarde les chiffres de la journée, cela me permet de décoder les multiples interprétations d’un chiffre, ou de deux ou 3 chiffres ensemble.

BK: Les chiffres ont-ils un sexe?

AMP: Absolument. Ils sont féminins, masculins. Le 2, féminin est plus ‘sensible’, plus doux que le 1 masculin par exemple. D’ailleurs quand on prononce « 1 », on en ressent la pulsion dynamique ! La science des nombres définit le genre des chiffres d’ailleurs.

BK: Y a-t-il des chiffres asexués ?

AMP: Il y en a qui sont neutres. Comme le 7 ou le 5 par exemple…

BK: Les chiffres sont-ils synesthésiques ?

AMP: Tout à fait. Ils peuvent être associés à un animal, à un végétal, minéral, à une lettre de l’alphabet,  à une planète, au zodiaque. Ils ont également une correspondance musicale. Cela vient de ce qu’on appelle arithmosophie (science des nombres), qui a fait l’objet de traités ce, il y a fort longtemps.

BK: Si je vous dis que pour moi le 9 est bleu ? Comment codifier couleurs et chiffres ?

AMP: Vous avez le droit de le ressentir comme bleu. Ceci dit, au niveau de la couleur, il existe des associations différentes selon les traités. Le 9, par exemple, c’est Saturne, c’est le temps. Plutôt une couleur sombre. Cela va être marron foncé pour certains, bleu foncé pour les autres, ou noir.

BK: Quel type d’entreprises conseillez-vous ? Quelles problématiques vous soumet-on généralement ?

AMP: Plutôt des PME. Et ce ne sont pas forcément des problématiques. On s’imagine toujours que l’on consulte quelqu’un parce que l’on a un problème. Non. On n’a pas forcément un problème ! On a peut-être des décisions à prendre, des choix à faire. Est-ce que j’envisage des investissements ? De développer de nouvelles perspectives ? D’embaucher ? De me déployer sur l’étranger ? Quel est le meilleur moment de l’année pour ouvrir une filiale ? Tous les sujets liés à la gestion d’une entreprise.

BK: Votre site professionnel fait état de « discrétion ». Pourquoi cette mention particulière? Ne va-t-elle pas de soi ? Le recours à la numérologie est-il sulfureux ? Pourquoi une société ne serait-elle pas fondée à consulter un numérologue au même titre qu’un McKinsey ou qu’un Cap Gemini ?

AMP: Non cela ne va pas de soi. Ce n’est pas tabou mais il y a des gens qui en parlent très facilement et ouvertement, d’autres qui ont une démarche plus discrète. Les hommes/femmes d’affaires sont totalement rationnel.e.s. Ils/elles me disent en général : « votre affaire,  je n’y comprends rien, mais ça marche ! » .  C’est tout ce qu’ils/elles voient : ils/elles ont investi au bon moment, ont embauché la bonne personne etc.. C’est opérationnel. Ce qu’ils/elles veulent , c’est du concret. Je ne rentre pas dans les détails numérologiques  techniques. Je fais du prévisionnel. Je leur donne une météo précise dont ils/elles font ce qu’ils/elles veulent. C’est une clé supplémentaire, un éclairage. Ils/elles me consultent en général deux fois dans l’année ou quand il y a une opportunité/un évènement exigeant de faire le point.

BK: Quel est le morphotype de vos clients ?

AMP: Ma clientèle est très diverse. Cela peut être des hauts cadres de grandes sociétés parcourant le monde à droite à gauche, des auto entrepreneurs, des personnes issues de professions libérales, mais aussi des salariés ou des personnes habitant à la campagne ayant leur petite affaire. De l’ordinaire et de l’extraordinaire.

BK: Certains chiffres/nombres devraient-ils être particulièrement utilisés selon vous et pourquoi ?

AMP: Dans le choix d’un nom de société, d’un pseudo, d’une enseigne ou boutique c’est intéressant ; cela dépend du domaine d’activité aussi.  D’autre part si vous voulez lancer une société, il y a certains jours où il ne faut pas le faire. Ce jour doit correspondre à une vraie dynamique pour la société. On ne va peut-être pas la lancer un jour 9 mais plutôt un jour 1 … Pas un jour 4 non plus. Si vous faites quelque chose dans la recherche, le 7 est bienvenu mais il faut aussi pour toute entreprise un peu de 8, pouvoir et argent. Encore une fois on ne peut pas répondre de manière définitive à cette question. Cela dépend du contexte et de ce que l’on en attend.

BK: Quels sont les chiffres ayant une réputation surfaite ? Quel chiffre gagnerait à sortir de l’ombre/redorer son image ?

AMP: Un chiffre sur lequel il faudrait s’attarder c’est le 7. Parce que les gens pensent toujours que le 7- chiffre plébiscité par une majorité d’entre eux- est le nec plus ultra. Ce n’est pourtant pas un chiffre facile. On l’appelle le chiffre de Dieu, de la connaissance certes mais connaissance ou folie ? Le 7 cela peut aussi être le « n’importe quoi ». Il y a toujours les deux dimensions….

Un chiffre à la mauvaise réputation : le 4. En chinois, le 4 signifie aussi la mort. Pourtant le 4 c’est la solidité, la terre, la base qu’on installe. Absolument impératif si l’on veut construire quelque chose. C’est le travail mais cela peut être aussi le paresseux (rires). Le 4 c’est une énergie puissante parfois enfermée, en rapport avec quelque chose de  réfléchi, sobre, minutieux, persévérant.  Pas toujours très sensible ou apparemment peu sensible. C’est un nombre pudique et réservé.

BK: Parlons stratégie de communication. Certaines marques ont recours aux chiffres/nombres dans leur territoire de communication (naming, etc.). Qu’est- ce que les chiffres apportent à une identité de marque selon vous et comment devraient ils être ‘exploités’ ?

AMP: Cela peut être très porteur. Prenez Chanel N°5. Le 5 c’est la communication, la curiosité. Le 5 est vecteur d’une énergie vive, mouvante. C’est Mercure le 5, l’aventure sans frontière. Chanel N°5 existe toujours depuis 1921 !

BK: Ma marque se prénomme 2 rue Saint-Georges. Qu’apporte selon vous le 2 ? Faut-il le changer en 5 😊 ?

AMP: Le 2 : le rapport à autrui, le partage, la sensibilité, la finesse, l’analyse. Une énergie sensible, intuitive, imaginative avec une possibilité de collaboration. Mais c’est moyen pour une société de communication. Car avec le 2, on est plus dans l’émotionnel que dans l’action.

BK: Alors 9 rue Saint-Georges 😊 ?

AMP: Non je me méfie des 9 ! le 9 c’est le temps, absolument pas rapide. Plutôt, le 3, 5 , 8 voire le 1 ? Mais il faut bien sûr tenir compte de la traduction de rue Saint-Georges en nombres…

BK: 2 rue Saint-Georges ça fait 2 + 75= 77 donc 7+7=14 donc 1+4=5, OUF !

AMP: (rires)

BK: La symbolique des chiffres/nombres varie t-elle en fonction des cultures ? ceci doit-il être pris en compte dans votre travail d’interprétation ?

AMP: C’est vrai. Chaque culture a sa symbolique des chiffres et des nombres, ses traditions. Je m’en tiens à la symbolique Européenne mondialement utilisée.

BK: Nous évoluons dans un monde en transition, complexe, chaotique. Quel rôle pour la numérologie ? Peut-elle nous aider à le repenser ?

AMP: Oui les chiffres/nombres peuvent nous aider à le repenser. De toute façon on est bien obligé de le faire parce que le monde a beaucoup changé depuis les années 2000. Passage du 1 au 2 ! La dynamique n’est plus la même. Beaucoup d’antagonismes, de différences, on s’entend ou on ne s’entend pas… . le 2 c’est l’entente, le partenariat, c’est l’autre. Est-ce qu’on s’accorde avec l’autre ou est-ce qu’on le combat ? Et nos différences ? Un plus ou un moins ? Dans cette année par exemple où il y avait beaucoup de 2, 2022, cela a été tendu. Il y a toute une prise de conscience, des difficultés, des choix qu’il va falloir faire Si on arrive à comprendre leur symbolique et ce à quoi ils nous invitent, oui, les chiffres ont un rôle à jouer. Mais c’est difficile.

BK: Il reste pas mal de temps pour passer au 3 !

AMP: Un certain temps, oui.

BK: Enfin consacrons à l’exercice classique. Quel sera le chiffre clé de l’année 2023 pour le monde ? Que dit ce chiffre ? Que devons-nous en faire ?

AMP: Le chiffre de l’année 2023, le 7. Qui nous invite à tout repenser avec intelligence et pertinence. C’est le nombre d’humanité, de l’initié. Le 7 est porteur d’une énergie mentale qui nous pousse à nous intéresser au pourquoi. Avec des questions relatives au sens du monde, à son équilibre et son déséquilibre. Le 7 est un laboratoire de réflexion.

BK: Pourtant l’année 2022 était une année 6. Le 6 n’est-il pas symbole d’harmonie et de concorde ?

AMP: Le 6, c’est le conseiller avisé ou l’intolérant. Comme je l’ai dit, chiffres et nombres ont leur aspect positif et négatif. Ce qui influe sur le positif/négatif ? Tous les paramètres d’un thème. Mais j’aimerais dire ceci : il ne faut pas être dépendant de tout cela mais s’en servir de manière à la fois souple et concrète. Il faut savoir prendre du recul, laisser l’intuition et la sensation personnelle intervenir.

BK: Anne-Marie Pellegrin, merci encore pour ce moment.

AMP: Merci à vous!

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Ouvrages d’Anne-Marie Pellegrin

Les chiffres de la numérologie, Albin Michel

Les chiffres de l’amour, Albin Michel

https://www.am-pellegrin-numerologue.fr/

Notes: grille des lettres

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